Le doctorat

Il peut se passer après trois années d'études après le master recherche ou le DEA.

Les étudiants peuvent se loger dans les résidences universitaires (dans la cité U ou sur le Campus) gérées par le CROUS (Centre Régional des Œuvres Universitaires et Scolaires) mais dans certaines académies leur nombre est insuffisant et les étudiants choisissent alors d'habiter dans des foyers privés ou de partager des appartements (le système de colocation).

Les repas sont pris au restaurant universitaire (le resto U ou le RU) pour un prix modique.

L’enseignement supérieur est gratuit, mais un étudiant doit payer ses droits d’inscription, les tickets de repas au restaurant universitaire, son logement, sa sécurité sociale et sa mutuelleétudiante. Les étudiants dont les parents ont des ressources insuffisantes peuvent bénéficier d'une bourse d'études. Un étudiant sur cinq est boursier.

 

70 000 étudiants s'inscrivent chaque année dans des classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE) afin de préparer le concours qui leur permettra d'entrer dans une des prestigieuses grandes écoles. Ces concours se préparent en deux ans.

Les grandes écoles ont une excellente réputation, puisqu'elles forment non seulement des cadres administratifs et des fonctionnaires de très haut niveau, mais aussi des responsables de grandes entreprises. De nombreux hommes politiques y ont fait leurs études.

Les grandes écoles prestigieuses qui forment les cadres de la nation sont les suivantes : l'ENA (Ecole nationale d'administration), «l'X» (Ecole Polytechnique), l'Ecole normale supérieure, l'Ecole des Mines (ingénieurs en travaux publics), HEC (Hautes études commerciales), l'Ecole Centrale (école d'ingénieurs), Saint-Cyr (école militaire)...

Les écoles d'ingénieurs (universitaires et non universitaires) accueillent environ 50 000 élèves par an, celles de commerce et de gestion (publiques et privées, à diplôme visé par le ministère) deux fois moins. Les femmes sont de plus en plus nombreuses, mais restent minoritaires dans les promotions, notamment dans les écoles d'ingénieurs. On observe une importance croissante des admissions parallèles (hors écoles préparatoires) et une tendance à la spécialisation de certains établissements. Les élèves ont davantage la possibilité de personnaliser leurs choix des matières suivies, y compris en proposant des cursus allégés. Enfin, le passage à l'étranger est encouragé, surtout lorsqu'il peut être sanctionné par un deuxième diplôme. Ces diplômes constituent le plus souvent un véritable sésame pour l'entrée dans la vie professionnelle; ils le demeurent d'ailleurs pendant toute sa durée

 

Tous les étudiants possèdent une carte qui donne accès gratuitement aux bibliothèques universitaires (la BU) et qui leur permet de bénéficier de réductions dans différents lieux : cinémas, musées, théâtres, librairies, ciné-clubs, clubs sportifs et déplacements en transports communs.

 

Si un étudiant étranger veut étudier dans une université française, il doit :

· justifier d'un certain niveau de connaissance de la langue et posséder l'équivalent du bac.

· être titulaire du DALF (diplôme approfondi de langue française) ou obtenir un certain score au TCF (test de connaissance du français) ; il est alors dispensé des tests linguistiques d'entrée à l'université.

Pour passer, hors de France, les épreuves du DALF et du TCF, il doit s'informer à l'étranger auprès des services culturels français et en France auprès des centres de Français Langue Etrangère habilités.