Présenter son parcours

Être titulaire d’une Licence (d’un bac+3)

d’un Master 2 (d’un bac+5)

d’un Doctorat (d’un bac+8)

Obtenir / décrocher une Licence

Préparer un diplôme du supérieur (via l’apprentissage)

Avoir / faire un double cursus d’études

Avoir une / des expérience(s) professionnelles) en ...

Faire un / des stage(s)

Avoir une formation littéraire us scientifique

Le monde de l'université

La faculté (fac)

Une université parisienne

régionale

Un établissement public d’enseignement supérieur

Les UFR (unités de formation et de recherche) / les facultés

Les départements

Les laboratoires (labos) de recherche

Le Président de l’université

Le Doyen / le Directeur de l’UFR

Un(e) directeur/trice de recherche

Les bacheliers

Les étudiants de Licence / Master

Les doctorants / thésards

Les diplômés de l’université

Les enseignants-chercheurs

Les formations (universitaires)

en alternance / en contrat d’apprentissage

Les enseignements pratiques vs théoriques

Les unités d’enseignement (UE)

Entrer à l’université / à la fac

Faire / poursuivre des études (supérieures)

S’inscrire dans une filière (très vs peu) demandée / prisée

dans une filière ouverte à l’apprentissage

S’inscrire en droit, en médecine, en sociologie, etc

Suivre des cours de ...

Effectuer/ faire un stage en entreprise

pédagogique

Intégrer un programme d’échange (Erasmus, etc)

Mener à l’enseignement / à la recherche

à l'insertion professionnelle

Offrir beaucoup us peu de débouchés (sur le marché de l’emploi)

Produire des travaux de recherche

Proposer des filières générales us spécialisées

Alterner réflexion théorique et pratique sur le terrain

Développer un esprit critique la culture générale

L'environnement de l'étudiant

Un établissement (public us privé) d’enseignement supérieur

Avoir le statut d’étudiant

la carte d’étudiant

Bénéficier de nombreuses réductions (sur les transports, les loisirs,

Pratiquer une réduction pour les étudiants

Avoir droit à une bourse d’études / être boursier

une aide au logement

Avoir une couverture médicale / une mutuelle

Obtenir une place / une chambre en résidence universitaire

en cité universitaire (cité U)

Le restaurant universitaire (RU / resto U)

Le campus (universitaire)

La bibliothèque universitaire (B.U)

Les installations sportives / les clubs de sport

Les CROUS (Centres Régionaux des Œuvres Universitaires et Scolaires)

Les associations étudiantes

Les associations sportives

Les droits de scolarité

Les jobs d’étudiant

En 1882, Jules Ferry, ministre de l'instruction publique, fait voter les lois instituant la gratuité, la laïcité et l'obligation de l’enseignement primaire.

Aujourd'hui, ces principes sont toujours valables, et l’éducation scolaire est obligatoire de 6 ans à 16 ans. Sur les douze millions de jeunes scolarisés, dix millions fréquentent l’enseignement public, les autres sont inscrits dans des établissements privés, essentiellement de confession catholique. Les programmes officiels sont définis par le ministère de l'Éducation nationale et sont appliqués également dans les établissements privés sous contrat avec l'État.

L’enseignement primaire

Tous les enfants de 3 ans à 5 ans fréquentent l’école maternelle qui n'est pas obligatoire. S’ils sont propres et si des places sont disponibles, ils peuvent être accueillis dès l’âge de 2 ans.

L’école maternelle se compose de trois sections: la petite, la moyenne et la grande section. Les enfants apprennent à vivre ensemble, dessinent, écoutent des histoires, chantent et... font la sieste. En grande section, ils commencent à apprendre à lire et à compter. Dans certaines écoles maternelles, les enfants sont initiés aux langues étrangères, à la cuisine, à l’informatique, à la musique ou au jardinage.

Les élèves des petites sections ont la possibilité de rester à l'école seulement le matin mais souvent les enfants dont les parents travaillent, passent toute la journée, de 8 h 30 à 16 h 30 dans l’établissement. Dans ce cas, ils déjeunent à la cantine.

L'école élémentaire accueille les élèves de 6 ans à 10 ans. Ils ont un seul instituteur ou le plus souvent une institutrice qui enseigne toutes les disciplines.

Les écoliers apprennent les bases de la lecture, de l’écriture et du calcul au cours préparatoire (CP) et au cours élémentaire première année (CE1). Dès le CE1, les enfants ont une initiation à une langue étrangère ou régionale, une heure par semaine.

Puis, de 8 ans à 11 ans, les élèves approfondissent leurs connaissances au cours élémentaire deuxième année (CE2), au cours moyen première et deuxième année (CM1) et CM2). Les horaires hebdomadaires de travail sont lourds.

Les enfants sont à l’école en moyenne six heures par jour, et souvent quand leurs deux parents travaillent, ils déjeunent à la cantine et restent à l'étude du soir. Ils n’ont jamais de cours les mercredis et samedis après-midi.

La France est le pays d’Europe où les enfants ont le moins de jours de classe et le plus d’heures de cours par jour (36 semaines de travail annuel). Il arrive souvent que leur journée ne soit pas terminée lorsqu’ils quittent l’école car, malgré les directives ministérielles qui déconseillent le travail à la maison, la plupart des enfants ont des devoirs à faire en rentrant chez eux.

Ce rythme de travail est remis en cause. Certaines écoles expérimentent déjà de nouveaux horaires avec la semaine de quatre jours : pas de cours le samedi matin et un peu moins de vacances.

Les enfants des gens du voyage (forains, gens du cirque, bateliers) doivent être accueillis, même pour une courte durée, dans les établissements scolaires de leur lieu de passage. Des camions-écoles ou des maîtres itinérants peuvent apporter un soutien scolaire occasionnel à ces enfants souvent en grande difficulté.

L’inscription dans un établissement scolaire public est un droit absolu pour tous les enfants vivant sur le territoire national indépendamment de leur statut au regard de l’immigration.

Pour satisfaire les professionnels du tourisme, le ministère de l’Éducation nationale a découpé la France en trois zones géographiques différentes pour les dates de vacances d’hiver et de printemps, cela permet d’échelonner les départs.

La commune est propriétaire des écoles publiques maternelles et élémentaires, elle en assure la construction, l'équipement et le fonctionnement.

De plus en plus d’établissements scolaires proposent des aides aux devoirs du soir.

L’enseignement secondaire

L'enseignement secondaire est divisé en deux niveaux : le collège et le lycée.

En 1963, le ministère de l’Éducation nationale a mis en place une carte scolaire partageant les villes en secteurs pour réguler le flux croissant d’élèves et améliorer la gestion des établissements. Jusqu’à présent, les enfants devaient fréquenter le collège ou le lycée de leur secteur. Cette carte scolaire a fait l’objet de multiples débats, car de nombreuses familles tentaient d’y échapper pour éviter les établissements qui ont mauvaise réputation et inscrire leur enfant dans un collège ou lycée de leur choix. Elle a été largement assouplie à la rentrée scolaire 2007.

Le collège accueille tous les élèves après le CM2, en général à l’âge de 11 ans s’ils n’ont pas redoublé à l’école primaire. Le collège est organisé en quatre années obligatoires : 6e, 5e, 4e et 3e. C’est souvent un grand bouleversement pour les jeunes collégiens puisqu’ils changent de matière et donc de professeurtoutes les heures. Ils suivent entre 25 heures et 28 heures de cours hebdomadaire. En classe de 6e, ils doivent étudier une langue étrangère; la majorité des élèves choisit l’anglais (environ 88 %), viennent ensuite l’espagnol et l’allemand. En 4e, ils choisissent une seconde langue vivante étrangère ou régionale. Les parents reçoivent un bulletin trimestriel commenté par les enseignants. Dans certains établissements les notes sont consultables par Internet, le ministre de l’Éducation nationale souhaitant généraliser cette pratique.

Dans l’enseignement secondaire, il est d’usage de noter les élèves sur 20.

Une directive ministérielle indique que le poids du cartable (ou du sac à dos) ne doit pas dépasser 10 % du poids de l’élève.

Le conseil de classe, où les élèves et les parents sont représentés, décide à la fin de l’année du passage d’un élève en classe supérieure ou de son redoublement. Le conseil de classe décide également de l’orientation de l’élève en fin de 3e. Ceci se fait le plus souvent en accord avec les parents. Les collégiens peuvent rejoindre un lycée d’enseignement général ou technique, aller dans un lycée professionnel, entrer en apprentissage chez un patron pour apprendre un métier ou quitter le système scolaire s’ils ont plus de 16 ans.

À l’issue de la classe de 3e, les élèves peuvent passer un examen pour obtenir le diplôme national du brevet des collèges.

Après le collège, les élèves peuvent poursuivre leur scolarité dans un lycée professionnel, dans un lycée d’enseignement technique ou général. La voie professionnelle permet aux jeunes qui ne souhaitent pas faire d’études longues, d’intégrer rapidement le monde du travail. En deux ans, ils préparent un CAP (certificat d’aptitude professionnelle) ou un BEP (brevet d’études professionnelles). Après le BEP et deux ans d’études, ils peuvent présenter un des 48 baccalauréats professionnels. Cette filière, encore trop souvent destinée aux jeunes en échec scolaire, est de plus en plus appréciée par les entreprises.

Les collèges et lycées français sont dotés de centres de documentation et d'information (CDI) depuis 1973.

3250000 élèves fréquentent les 7010 collèges publics ou privés.

Dans les zones rurales, les jeunes sont souvent internes : ils restent toute la semaine à l’internat, c’est-à-dire qu’ils mangent et dorment au collège ou au lycée.

La voie technologique prépare les élèves à poursuivre des études supérieures en deux ans ou plus. La voie générale prépare les lycéens à poursuivre des études longues.

Le lycée se compose de trois classes : la seconde, la première et la terminale, année du baccalauréat.

Les lycéens doivent étudier de nombreuses matières et ont entre 30 heures et 40 heures de cours par semaine selon les options choisies. La classe de seconde permet aux élèves de l’enseignement général et technologique de tester leurs choix et leurs aptitudes. Ils se spécialisent en classe de première.

Généralement les enseignants vouvoient leurs élèves au lycée. En revanche, ils les tutoient au collège.

La fin du lycée est sanctionnée par le baccalauréat (le bac) : en fin de première, les élèves passent l’épreuve anticipée de français, puis en fin de terminale, le reste des épreuves.

Le bac est un diplôme important pour l’avenir des jeunes Français car il ouvre les portes de l’enseignement supérieur.

À l’issue du lycée technique, les lycéens peuvent présenter un des huit baccalauréats technologiques comme, par exemple, le bac sciences et technologies industrielles ou sciences médicosociales ou encore techniques de la musique et de la danse.

L’enseignement général compte trois bacs : le bac S (scientifique), le bac L (littéraire) et le bac ES (économique et social).

Le pourcentage de réussite au bac général est relativement élevé puisque les élèves en difficulté sont orientés vers des filières courtes en fin de classe de 3e. En 2007, il était de 87,6 %, alors que celui du bac technologique était de 79,5 % et celui du bac professionnel de 77,9 %.

Les candidats qui obtiennent une moyenne au moins égale à 8/20 et inférieure à 10/20, sont autorisés à passer des épreuves de rattrapage afin de décrocher leur diplôme.

Le bac a été créé par Napoléon en 1808, il se composait d’une seule épreuve orale passée par 31 candidats. Aujourd’hui, ils sont plus de 600 000 !

Il est possible de passer le bac à tout âge, même si on n’est pas inscrit dans un lycée. En 2007, 21 candidats avaient plus de 50 ans et le plus jeune avait 12 ans et 11 mois!

Tous baccalauréats confondus, les filles réussissent mieux que les garçons.

Le ministre de l’Éducation nationale dirige un ministère difficile, il emploie 1 140 000 personnes dont 884 000 enseignants et gère un budget colossal qui représente 19 % du budget de l'État. L'enseignement et l’éducation sont des thèmes qui passionnent les Français. Ils sont persuadés que l’éducation est un facteur de réussite pour leurs enfants mais ils sont conscients que l’école traverse également une crise profonde.

En effet, beaucoup trop de jeunes sont en échec et quittent le système scolaire sans diplôme et sans formation et ceci malgré la création de ZEP (zone d’éducation prioritaire) dans les quartiers populaires à forte population immigrée. La laïcité de l'école a été sauvegardée malgré la montée des communautarismes : le port du voile par les jeunes musulmanes, qui a donné lieu à de vives discussions, est interdit dans l’enceinte de l’école, de même que tout autre signe religieux. La violence à l’école est en augmentation et fait souvent les gros titres de la presse. C’est en partie pour ces raisons que de nombreux parents font le choix d’inscrire leurs enfants dans des établissements privés où, pensent-ils, ils seront mieux suivis et où la discipline sera plus stricte.

Les 9 ooo établissements d’enseignement privés scolarisent plus de deux millions d’élèves, soit 17 % de l’ensemble des effectifs.

On compte une centaine de groupes scolaires juifs et seulement trois établissements scolaires musulmans.