OU LES METAMORPHOSES D'UNE PETITE PHRASE

L'OISEAU QUI CHANTAIT A L'OREILLE DE COCTEAU

 

par Peter READ

 

Le commentaire perspicace de Willard Bohn sur l'aquarelle d'Apollinaire intitulée Les Oiseaux chantent avec les doigts nous donne l'occasion d'apporter quelques précisions et informations supplémentaires et de proposer nos propres hypothèses sur la signification et l'importance de cette peinture et de son titre surprenant (1).

Le catalogue du Musée Picasso de Paris présente de nombreux documents inédits parmi lesquels figurent une photographie d'Apollinaire assis à côté d'une sculpture «Tiki» des Des Marquises, prise dans l'atelier de Picasso en 1910-1911, ainsi qu'un portrait d'Arlequin avec l'inscription «Les oiseaux chantent avec les doigts», peint par Apollinaire et offert à Picasso (2). La date de 1906 qui figure dans la légende de la reproduction de l'aquarelle est fausse, car cette dernière date en fait de 1916. L'erreur vient d'une lecture trop hâtive de la phrase écrite à l'encre par Apollinaire au dos de l'aquarelle, en bas de la feuille: «Guillaume Apollinaire, 1916, à P. Picasso». L'écriture est si petite qu'à première vue le «1» de «1916» pourrait être pris pour un «O». Même sans la dédicace il serait possible de dater cette oeuvre, car c'est dans son lit d'hôpital, après la trépanation qui a eu lieu le 9 mai 1916, qu'Apollinaire s'est mis à peindre une série d'aquarelles, offertes comme cadeaux à ses amis. Les Oiseaux chantent avec les doigts fait indéniablement partie de cette série, car elle est bien le pendant, par son style et son sujet, de celle offerte à Daniel Tzanck et qui est, elle, clairement datée de 1916 (3).

L'aquarelle sur trait à la mine de plomb offerte à Picasso a pour support une feuille blanche prise dans un carnet. Elle est petite (16 x 10,8 cm), mais d'une composition élégante et équilibrée : Arlequin se tient devant un compotier de fruits posé sur un guéridon et dans le coin supérieur à gauche de l'image s'envole un oiseau vert. Comme la plupart des trésors que Picasso

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avait cachés dans des caisses, des cartons et des tiroirs dans ses diverses résidences, cette aquarelle n'a jamais été exposée, ce qui lui a permis de garder toute sa fraîcheur. Apollinaire, pour colorier son dessin, a utilisé toute la gamme de sa boîte d'aquarelles. La nappe sur la table est rosé, bordée de vert, et le costume d'Arlequin est jaune, rouge, orange, noir, bleu, violet et vert; son chapeau, sa moustache et ses cheveux sont noirs, mais son cou, ses poignets et ses chevilles sont auréolés de points rosés, ce qui donne un aspect aérien à son corps fluet de danseur. Les mots qui semblent sortir du bout de ses doigts sont écrits en vert («Les oiseaux») et en bleu («chantent avec les doigts»).

Le sujet de l'aquarelle en fait un cadeau particulièrement bien approprié à Picasso qui dès 1905 s'était identifié à Arlequin, s'habillant ainsi dans les autoportraits que l'on reconnaît dans les tableaux Au Lapin agile et Famille de saltimbanques. Plus récemment, en 1915, Picasso avait peint une nouvelle série de portraits d'Arlequin, de style cubiste, avant de revenir à ce personnage en 1916 dans une série de dessins d'un style plus simple et figuratif. En avril 1916, Jean Cocteau s'était habillé en Arlequin pour rendre visite à Picasso. En mai, Cocteau avait fait venir Diaghilev de Rome pour proposer à Picasso une collaboration avec les ballets russes : leurs discussions ont donné naissance à Parade et ce sont les premières réflexions de Picasso à ce sujet qui ont provoqué ses nouveaux dessins d'Arlequin (4). Le portrait du même personnage dans l'aquarelle d'Apollinaire témoigne de l'intérêt permanent porté par celui-ci au théâtre Italien, mais semble indiquer aussi qu'Apollinaire était au courant des préoccupations les plus récentes de Picasso. Lorsque Picasso dessine Arlequin pour les ballets russes, Apollinaire lui offre un Arlequin-danseur. Par son coloris ardent cette aquarelle constitue un message d'encouragement adressé à Picasso, qui, après les années austères du cubisme, redécouvre les joies de la couleur.

La phrase inscrite sur l'aquarelle «Les oiseaux chantent avec les doigts», nous rappelle qu'Apollinaire avait l'habitude d'associer Picasso aux oiseaux, le rebaptisant d'abord, dans Le Poète assassiné, l'oiseau du Bénin, puis, dans La Femme assise, Pablo Canouris, surnom qui évoque le canari, oiseau chanteur. Il est aussi, dans La Femme assise, «le peintre aux mains bleu céleste», car Apollinaire n'oublie jamais la grande révélation des tableaux bleus de Picasso à l'époque des saltimbanques et des premiers arlequins. Ce sont les doigts agiles de ce peintre, dirigeant le pinceau sur la surface de la toile, qui créent une nouvelle harmonie, reflet de l'azur céleste, domaine des anges et des oiseaux. C'est ainsi que chante avec ses doigts l'oiseau du Bénin, destinataire de l'aquarelle. Apollinaire avait déjà associé la musique et les arts plastiques dans le Bestiaire, où l'art du dessin est «la voix que la lumière fit entendre» et dans la première partie des Méditations esthétiques, avant de le faire dans cette aquarelle offerte à Picasso en 1916. Dans ses Méditations esthétiques Apollinaire avait regroupé les efforts de certains jeunes artistes, écrivant par exemple que «Les peintres nouveaux procureront à leurs admirateurs des sensations artistiques uniquement dues à l'harmonie des lumières impaires» (5). La phrase au pluriel de 1916, «Les oiseaux chantent avec les doigts», semble souligner de nouveau cette identité de groupe,

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replaçant l'oeuvre de Picasso, son chant, au coeur de ce mouvement collectif.

L'intégration d'un texte au sein du dessin différencie cette oeuvre des autres aquarelles faites par Apollinaire et le qualité du dessin indique d'ailleurs qu'Apollinaire y a apporté un soin tout particulier. Les liens entre le texte et le dessin placent cette aquarelle dans le champ des expériences idéogrammatiques d'Apollinaire, où la lisibilité et la visibilité se rencontrent. La phrase «Les oiseaux chantent avec les doigts» évoque le chant qui émane des doigts d'Arlequin-peintre (ou les mots avec lesquels jongle Arlequin-poète, comme le suggère Willard Bohn). Texte et dessin se reflètent et s'enrichissent mutuellement, ce qui nous permet de rapprocher cette oeuvre de «L'Horloge de demain» (Po, 682), calligramme poluychrome datant de 1916, envoyé à Francis Picabia, publié dans la revue 391 en mars 1917, le seul calligramme d'Apollinaire qui fut publié colorié.

La phrase sybilline sera adressée par la suite à Jean Cocteau qui la cite dans son livre de 1930, Opium. Journal d'une désintoxication :

 

G. Apollinaire blessé, alors en poste au ministère des Colonies, dans un salon plein de fétiches, m'écrivant une lettre terminée par :

 

Nous parlerons de vos projets

De l'Europe ou bien de l'Asie

Et de tous les dieux, nos sujets,

A nous rois de la poésie

 

la surmonte d'une banderole qui porte cette devise :

«L'oiseau chante avec ses doigts». (6)

 

Le texte entier du poème cité ici par Jean Cocteau a été publié par Marcel Adéma dans son Guillaume Apollinaire le mal-aimé avant d'être repris dans Guillaume Apollinaire, Oeuvres poétiques (Po, 834). Il n'est donc pas impossible que le texte entier de cette lettre adressée à Cocteau nous soit livré un jour. Il est possible dès maintenant d'avancer une date approximative pour cette lettre, car Apollinaire, détaché de son corps de l'armée par le ministère de la Guerre, a été mis à la disposition du ministère des Colonies à partir du 6 mai 1918. De plus, le poème adressé à Cocteau, qui en cite les derniers vers dans son livre Opium, commence par les strophes suivantes :

 

L'Egyptiaque petit dieu

Qu'à ma femme vous envoyâtes

Se dresse à présent au milieu

Des dieux nègres et leurs cantates

 

Muettes s'élèvent en choeur

Je les entends j'ai fine oreille

Ce choeur des dieux touche mon coeur

Je veux le transcrire à merveille

 

Apollinaire écrit «ma femme», ce qui suggère que la lettre adressée à Cocteau a dû être écrite après le 2 mal 1918, jour de

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son mariage avec Jacqueline Kolb. Il est bien possible que la statuette égyptienne (un oiseau, Osiris?) offerte par Cocteau ait été un cadeau de mariage. La voix de l'oiseau qui chante avec ses doigts au début de la lettre de remerciement se joint ainsi aux «cantates muettes» des fétiches africains évoqués dans le poème.

Il semble donc que la phrase «Les oiseaux chantent avec les doigts» ait revêtu une importance certaine pour Apollinaire qui, deux années après l'aquarelle pour Picasso, la reprend dans une lettre adressée à Cocteau. En 1918 cependant Apollinaire modifie la phrase, mettant le sujet au singulier, ce qui semble lui donner une signification plus spécifique. Il est possible que la phrase adressée à Cocteau fasse encore référence à l'art de Picasso, car pour Cocteau également Picasso était bien l'oiseau du Bénin. Sur un portrait du peintre dessiné par Cocteau, celui-ci a écrit : «L'oiseau du Bénin à Rome à mon cher ami Guillaume Apollinaire Jean Cocteau. Mars 1917» (7). En 1924 encore, dans Le Mystère de Jean l'oiseleur, Cocteau associe Picasso à celui qui déjà au XVe siècle remaniait la perspective picturale, Paolo di Dono, surnommé Uccello, «l'oiseau» : «Le Cubisme prend sa source chez Paolo di Dono (Uccello). [...] Donatello surnommait di Dono 'L'oiseau', Apollinaire 'L'oiseau du Bénin' Picasso» (8). L'attachement fidèle que montrera Cocteau envers la phrase d'Apollinaire n'a en tout cas rien d'étonnant, car, avec ou sans référence spécifique à Picasso, elle correspond parfaitement à sa propre sensibilité. Les poèmes de Cocteau, en effet, sont traversés à maintes reprises par le vol d'êtres ailés, anges, aviateurs et oiseaux, porteurs des aspirations spirituelles de l'homme. Déjà en 1913 il enchantait l'abbé Mugnier avec ses diverses réflexions sur ce thème, disant par exemple que «Les aspirations confuses du sol sont condensées par l'oiseau, par le rossignol qui est la bouche de l'arbre» (9). Dans la phrase d'Apollinaire il a donc trouvé un reflet énigmatique de sa propre pensée.

En 1950 Cocteau se souvient de la phrase que lui avait adressée Apollinaire et l'incorpore dans son film Orphée. Elle représente même un des thèmes majeurs du film. Orphée, grand poète aimé du public, est pourtant détesté par les poètes d'avant-garde qui fréquentent le Café des poètes, «café du genre 'café de Flore'». «Ils estiment sans doute que je n'apporte rien de neuf et qu'un poète ne doit pas être trop célèbre...» (10), dit Orphée résumant ainsi, sans doute, l'attitude de certains surréalistes envers Cocteau lui-même. Le film est une mise en scène de ce conflit entre poètes, frères-ennemis, douloureusement vécu par Cocteau qui, pourtant, ne donne pas totalement tort aux détracteurs d'Orphée. Orphée délaisse sa propre oeuvre poétique et passe son temps à noter des messages radiophoniques qui ressemblent aux messages codés émis par Radio-Londres en direction des résistants français pendant l'Occupation. Aux reproches d'Eurydice il répond :

 

Ne comprends-tu pas que la moindre de ces phrases est plus étonnante que tous mes poèmes. Je donnerais mon oeuvre entière pour une de ces petites phrases. Je traque l'inconnu. (11)

 

Ces phrases sont en fait dictées par Jacques Cégeste, jeune poète génial au service de la Mort. Dans le comportement d'Orphée

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Cocteau semble admettre le danger qui guette tout poète, le jour où, perdant confiance dans sa propre créativité, il confond la voix authentique d'une poésie personnelle et l'influence envahissante d'une source extérieure. Cocteau le dit dans sa préface au film :

 

C'est lorsqu'Orphée renonce à son propre message et accepte de recevoir des messages de l'extérieur, que tout se gâte. Les messages qui le dupent et envoyés par Cégeste sortent de Cégeste et non de l'au-delà. Ils sont inspirés par la radio anglaise d'occupation. Certaines phrases sont exactes. Celle: «L'oiseau chante avec ses doigts» est d'Apollinaire qui me l'avait écrite dans une lettre. (12)

 

La phrase d'Apollinaire revient à plus d'une reprise dans le film. Elle est répétée avec insistance sur les ondes radiophoniques (13) et c'est à elle que pense Orphée lorsqu'il s'écrie : «Je n'ai presque entendu que des phrases insignifiantes, sauf une hier, sensationnelle!» (14). Elle est jugée «étonnante» par les ennemis d'Orphée, qui savent qu'elle a été composée par Cégeste, tandis que le «Monsieur du café», ancien poète, affirme devant un commissaire de police plutôt sceptique que «cette phrase est un poème» (15). Pour Cocteau, si cette affirmation reflète bien sa pensée, «L'oiseau chante avec ses doigts» serait donc le pendant de «Chantre», l'autre poème d'un seul vers composé par Apollinaire. Les deux poèmes évoquent la musique; au paysage marin de l'alexandrin d'Alcools répond la référence aérienne de cet autre poème, d'une sonorité moins grave, «L'oiseau chante avec ses doigts». L'attitude de Cocteau est donc ambiguë. Il avait toujours accepté la présence d'influences multiples dans son oeuvre, écrivant même en 1930 : «Je déteste l'originalité. Je l'évite le plus possible. Il faut employer une idée originale avec les plus grandes précautions pour n'avoir pas l'air de mettre un costume neuf» (16). En 1950, cependant, dans son film Orphée, Cocteau met l'accent sur le danger que représente l'influence d'une voix extérieure, en l'occurrence celle d'Apollinaire. Selon la légende, la voix d'Orphée charmait tous les animaux, mais dans le film de Cocteau le mythe est renversé, car c'est Orphée qui est ici victime d'un charme, immobilisé par une seule phrase, d'une beauté hypnotique, «L'oiseau chante avec ses doigts». Reprenant cette phrase à son compte. Orphée devient plagiaire sans le savoir et cette présentation des malheurs d'Orphée, le plus grand des poètes, constitue une remise en question de sa propre oeuvre par Jean Cocteau qui s'interroge sur le bien-fondé de certaines accusations, se demandant si, même sans le savoir, il a trop écouté la voix d'autres poètes et surtout celle d'Apollinaire, la plus étonnante de toutes. Dans le film Orphée, l'attitude de Cocteau face à l'oeuvre d'Apollinaire, représentée par ce vers unique, est un mélange de crainte et d'admiration extrême, comme s'il avait peur d'être ensorcelé par un appel irrésistible. Il confirme lui-même cette attitude en 1954 lorsqu'il écrit encore sur Apollinaire :

 

Pas une chanson qu'il fredonnait en écrivant, pas une tache qui tombait de sa plume, qui ne collaborassent à un charme, dans le sens médiéval du terme. (17)

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Plusieurs chercheurs se penchent à présent sur les relations et les influences réciproques entre Apollinaire, Cocteau et Picasso, dont les carnets de dessin nous réservent toujours de belles surprises. Tout n'a pas encore été dit sur les significations multiples de cette phrase étonnante, «Les oiseaux chantent avec les doigts», titre d'aquarelle qui se transforme en poème. Pour conclure cette étude provisoire, ajoutons toutefois que les métamorphoses de la phrase d'Apollinaire ne prennent pas fin en 1950. Oiseau migrateur, elle reparaît un quart de siècle plus tard au Pakistan, dans le premier film du metteur en scène Jamil Dehlavi, long métrage de langue anglaise intitulé Towers of silence. Le film prend pour sujet le Zoroastrisme, religion orientale dont les adeptes placent leurs morts sur le sommet de hautes tours érigées en pleine campagne pour que les vautours, oiseaux sacrés, viennent libérer l'âme du défunt de son carcan de chair. Cela donne au metteur en scène l'occasion de mélanger poétiquement les genres d'expression différents, le reportage documentaire et le surréalisme cinématographique, et l'oeil de sa caméra suit attentivement le tournoiement de ces oiseaux étranges, le battement au ralenti de plusieurs centaines d'ailes, dans la poussière, autour des tours de bois. C'est alors que, sur le dos nu d'un homme blessé par un vautour, une plume d'oiseau tenue par une main féminine commence à écrire une phrase, tracée dans des lettres de sang. Un fondu enchaîné transforme l'image, et la plume continue d'écrire à l'encre sur une feuille de papier blanc, jusqu'à ce que la phrase entière remplisse l'écran : «The bird sings with its fingertips». C'est un bel hommage du Pakistan à Jean Cocteau et à Guillaume Apollinaire. La phrase d'Apollinaire, phénix qui renaît dans l'oeuvre de Cocteau, a pris maintenant son envol. Sortie de son contexte initial, auréolée de mystère, elle tire sa seule force de son rythme interne et de l'étrange juxtaposition d'éléments contrastés. Traversant le temps et les océans, elle vole maintenant de ses propres ailes.

 

NOTES

 

1. Willard Bohn, «Un oiseau chante». Que vlo-ve?, 2e série, n° 23, juillet-septembre 1987, pp. 24-5.

2. Musée Picasso. Catalogue sommaire des collections, Paris, Ministère de la Culture, Editions de la Réunion des musées nationaux, 1985, pp. 1.42, 233. La photographie d'Apollinaire dans l'atelier de Picasso, boulevard de Clichy, paraît aussi dans "Primitivism" in 20th Century Art, edited by W. Rubin, New York, The Museum of Modem Art, 1984, vol. 1, p. 282.

3. Cette explication a convaincu les conservateurs du musée et l'erreur a déjà été rectifiée dans l'édition anglaise du catalogue (The Musée Picasso, Paris, London, Thames and Hudson, 1986). Pour l'aquarelle offerte à Tzanck, voir Peter Read, «Gestes et opinions du docteur Tzanck», Que vlo-ve?, 2e série, n° 20, octobre-décembre 1986.

4. Voir Theodore Reff, «Picasso at the Crossroads Sketchbook N° 59, 1916» in Je suis le cahier. The Sketchbooks of Picasso, edited by Arnold Glimcher and Marc Glimcher, New York, Pace Gallery, London, Royel Academy of Arts, 1986, pp. 81-111.

5. Guillaume Apollinaire, Méditations esthétiques. Les Peintres cubistes, texte présenté et annoté par L.C. Breunig et J.-Cl.

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Chevalier, Paris, Hermann, 1980, p. 59.

6. Jean Cocteau, Opium. Journal d'une désintoxication, Paris, Stock. 1970. p. 224.

7. Picasso. Documents iconographiques, avec une préface et des notes par Jaime Sabartes, Genève, Pierre Cailler, 1954, n° 113.

8. Jean Cocteau, Le Mystère de Jean l'oiseleur, in L'Album Masques /Jean Cocteau, supplément au n° 19 de la revue Masques, mai 1979, p. 167.

9. Journal de l'Abbé Mugnier, Texte établi par Marcel Billot, Préface de Ghislain de Diesbach, Notes de Jean d'Hendecourt, Paris, Mercure de France, 1985, p. 254.

10. Jean Cocteau, Orphée Film, Paris, Editions de la Parade, 1950, p. 4. La phrase d'Apollinaire ne figure pas dans la pièce Orphée de 1926.

11. Orphée Film. pp. 39-40.

12. Orphée Film, Préface.

13. Orphée Film, p. 37.

14. Orphée Film, p. 39.

15. Orphée Film, p. 49.

 

16. Jean Cocteau, Opium. Journal d'une désintoxication, p. 176.

17. Jean Cocteau, «Promenade avec Apollinaire», Le Flâneur des deux rives, n° 2, juin 1954, p. 5.

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