Automobile: pour un recyclage plus efficace

Ingénieur.

Il conçoit et dirige de grands travaux comme l’Arche de la Défense ou plus modestement une nouvelle autoroute. Ce sont les vingt-cinq mille ingénieurs en bâtiment et travaux publics français. Une profession qui nécessite au minimum cinq ans d’études. La voie royale : math sup, math spé et trois ans d’école d’ingénieurs. L’École spéciale des travaux publics forme près de la moitié de ces bâtisseurs.

Cuisinier.

Votre nom sur la bouche de tous les grands gourmets et votre restaurant côté quatre toques au Guide Gault-Millau. On peut toujours rêver quand on est tourne-sauce dans une arrière-cuisine. Beaucoup d’autodidactes dans la restauration. Avec un peu de patience et bien sûr du talent, on finit par gravir les échelons. Un CAP /certificat d’aptitude professionnelle/ en poche, on commence deuxième commis de cuisine, en espérant prendre un jour la direction des fourneaux.

Médecin.

Médecins de campagne ou chef de service dans un grand hôpital, les cent quatre-vingt mille praticiens français ont tous derrière eux au moins huit ans d’études. Et jusqu’à quatorze ans pour les spécialistes. Si les techniques évoluent, la filière reste classique pour prêter le serment d’Hippocrate : les facultés de médecine.

 

Population active occupée selon la catégorie socioprofessionnelle.

 

Catégorie socioprofessionnelle En milliers, mars 1994. Homme Femme Ensemble
Agriculteurs exploitants
Artisans, commerçants et chefs d’entreprises
Cadres et professions intellectuelles supérieures
Professions intermédiaires
dont : techniciens
contremaîtres
Instituteurs et assimilés
Employés
Ouvriers
soit ouvriers qualifiés
TOTAL
       

 

 

Les jeunes Français profitent les vacances d’été pour…

-lire : -écouter la radio : -regarder la télé : -aller au cinéma : écouter de la musique : 71% 62% 33% 53% 73%  

 

 

3. PARIS ET LES PARISIENS.

Oui, Paris est une belle ville ! Mais Paris n’est pas seulement le Paris des touristes, c’est aussi une

ville où vivent et travaillent 8 millions de personnes. On construit de grandes tours dans le centre de Paris mais elles sont destinées à des bureaux ou à des hôtels. Comme les appartements sont chers dans le centre de Paris, beaucoup de gens habitent en banlieue. Les banlieusards ont entre une heure et quatre de transport chaque jour pour se rendre à leur travail dans le centre de Paris et ils ont à faire face à beaucoup de problèmes : les embouteillages, l’énervement au volant d’une voiture, les accidents. D’autres prennent le métro. Souvent, après deux heures de métro, il faut encore prendre l’autobus. Pour ceux qui habitent en banlieue, les moyens de transport les plus rapides sont le R.E.R./Réseau Express Régional/ et le train. Mais avez-vous vu l’arrivée d’un train de banlieue à la gare à 8 heures du matin ? Le sort de milliers de banlieusards se résume toujours en trois mots : « métro, boulot, dodo ».

Pour un Parisien, bien manger est une chose importante. Après le travail, c’est agréable de pouvoir s’asseoir à la terrasse d’un café, pour discuter, boire un express, déjeuner ou simplement regarder passer les gens. Pour fuir l’agitation de la capitale, les travaux, le bruit, la pollution, l’énervement, le Parisien n’a trouvé qu’un remède : partir. Partir pour retrouver sa maison de campagne ou son petit pavillon de banlieue. Là, on retrouvera la nature, les joies simples et les contacts humains.

Et voilà quelques points de vue sur le problème des transports à Paris. Sylvie : «J’ai la chance d’avoir une voiture mais je ne sais pas ce qui est de plus pénible à Paris :de prendre sa voiture ou le métro. Prendre le métro ou l’autobus c’est absolument l’enfer parce qu’on est pressé les uns sur les autres, qu’on ne peut pas s’asseoir, qu’il fait chaud, que tout le monde est de mauvaise humeur et fait la gueule. Mais on est aussi oppressé, compressé dans la circulation qu’on l’est dans le métro mais au moins on est dans sa petite cabine, on peut lire un journal, mettre la radio, mais c’est absolument infernal. »

Jean-Jacques : «Dans le métro, on se précipite pour avoir la place assise, si on bouche le passage, on se fait bousculer, interpeller, verbalement injurier. D’ailleurs, les Parisiens sont réputés pour leurs injures. Mais il y a aussi l’agressivité en bagnole et sur le trottoir c’est pareil. L’agressivité est partout, c’est complètement stupide. »

4. MON PORTRAIT.

Vous me demandez mon portrait,

Mais peint d’après nature ;

Mon cher, il sera bientôt fait,

Quoique en miniature.

Je suis un jeune polisson,

Encore dans les classes ;

Point sot, je le dis sans façon

Et sans fades grimaces.

Ma taille à celles des plus longs

Ne peut être égalée :

J’ai le teint frais, les cheveux blonds

Et la tête bouclée.

Après cela, mon cher ami,

L’on peut me reconnaître :

Oui ! tel que le bon Dieu me fit,

Je veux toujours paraître.

Vrai démon pour l’espièglerie,

Vrai singe par sa mine

Beaucoup et trop d’étourderie,

Ma foi, voilà Pouchkine.

A.Pouchkine.

 

 

5. SANS FAMILLE.

En avant ! Le monde était ouvert devant moi, et je pouvais tourner mes pas du côté du nord ou du sud, de l’ouest ou de l’est selon mon caprice. Je n’étais qu’un enfant, et j’étais mon maître ! Hélas !

C’était précisément cette position qui m’attristait. Combien d’enfants se disent tout bas : « Ah ! Si je pouvais faire ce qui me plaît ; si j’étais mon maître ! » Combien aspirent avec impatience au jour bienheureux où ils auront cette liberté…de faire des sottises !

Moi, je me disais : «Ah, si j’avais quelqu’un pour me conseiller, me diriger ! » C’est qu’entre ces enfants et moi il y avait une différence terrible. Si ces enfants font des sottises, ils ont derrière eux quelqu’un pour tendre la main quand ils tombent, ou pour les ramasser quand ils sont à terre, tandis que moi, je n’avais personne ; si je tombais, je devais aller jusqu’en bas et une fois là me ramasser tout seul si je n’étais pas cassé. Et j’avais assez d’expérience pour comprendre que je pouvais très bien me casser. Malgré ma jeunesse, j’avais étais assez éprouvé par le malheur pour être plus prudent que ne sont ordinairement les enfants de mon âge ; c’était un avantage que j’avais payé cher.

« Sans famille. »

Hector Malot /1830-1907/.

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Le sondage d’un magasine français le révèle: neuf Français sur dix se déclarent heureux. Et voilà le résultat d’un autre sondage:

Quelles sont , selon vous, les principales composantes du bonheur ?

La santé : 57% L’amour : 55% La famille : 51% Le travail : 31% La liberté : 24% Les enfants : 18% La richesse : 10% La générosité : 8% L’intelligence : 8% La sagesse : 7% La foi : 6% L’imagination : 4% L’égalité : 4% La créativité : 4% La fraternité : 3% Le soleil : 3% La jeunesse : 2% La beauté : 1% Le pouvoir : 1%

 

6. DU RAPPORT DES HOMMES AVEC LES ANIMAUX.

Il y a autant de diverses espèces d’hommes qu’il y a de diverses espèces d’animaux et les hommes sont, à l’égard des autres hommes, ce que les différentes espèces d’animaux sont à l’égard les unes des autres. Combien y a-t-il d’hommes qui vivent du sang et de la vie des innocents :les uns comme les tigres, toujours farouches et toujours cruels ; d’autres comme des lions, en gardant quelque apparence de générosité ; d’autres comme des ours, grossiers et avides ; d’autres comme des loups, prédateurs et impitoyables ; d’autres comme renard, qui vivent de ruse, et dont le métier est de tromper !Il y a des oiseaux qui ne sont recommandables que par leur ramage et par leurs couleurs. Combien de perroquets qui parlent sans cesse, et qui ne comprennent jamais ce qu’ils disent ; combien d’espèces d’animaux paisibles et tranquilles qui ne servent qu’à nourrir d’autres animaux ! Il y a des chats, toujours au guet, malicieux et infidèles, et qui font pattes de velours. Combien de chevaux, qu’on emploie à tant d’usages, et qu’on abandonne quand ils ne servent plus ; de lièvres, qui ont peur de tout ; de corbeaux et de vautours, qui ne vivent que de pourriture et de corps morts ! Combien de fourmis, dont la prévoyance et l’économie soulagent tous leurs besoins ! Et combien d’animaux qui sont assujettis parce qu’ils ignorent leur force !

François de La Rochefoucauld /1613-1680 /.

 

 

7. JE VIS DANS UN GRATTE-CIEL.

La maison aux fenêtres innombrables est toujours ressentie par les trois quart des Français comme un pis-aller. Est-ce parce qu’on n’a pas encore trouvé la formule de l’appartement idéal ? Ou est-ce parce que, décidément, les hommes ne sont pas faits pour vivre en tas ? Voilà le récit d’une femme venue à Paris de la province. « Lorsqu’on n’est pas riche, qu’on débarque à deux avec le mari à Paris, que fait-on ? On s’installe d’abord à l’hôtel puis, avec un peu de chance, on trouve un petit deux-pièces en location pas trop cher, sans confort. Mais un jour notre fille Dominique est née. Il fallait trouver plus grand. Mon mari était partisan de la maison individuelle en banlieue avec un jardin. Moi, la perspective des transports interminables ne m’emballait pas du tout. Alors, j’ai commencé la chasse aux appartements.

Nous regardons Paris d’un autre œil : on construit partout. Nous apprenons à lire des annonces. Un dimanche, nous découvrons qu’une tour se construit avec l’aide du Crédit foncier, cela devient possible. Dans le bureau de vente, une maquette du futur quartier avec ses gratte-ciel, des arbres, des jardins… On visite l’appartement-témoin. Splendide ! Une envie irrésistible me prend de faire ma valise tout de suite et de venir m’installer ici. En une heure c’est décidé. Nous prenons une option : 4 pièces, 87 m², 8-ème étage /plus haut, c’est plus cher/, pas de vis-à-vis, on signe et on verse 2% du prix de l’appartement. Le chantier devient notre but de promenade dominicale.

Le compte à rebours commence : dans un an nous emménageons. Je commande ma cuisine, elle sera plus personnelle que celle du promoteur. Un an plus tard : réception définitive, en juillet tout est prêt. Ennuis, doutes, angoisses sont envolés. Une nouvelle vie commence. Avec ses plaisirs, mais aussi avec des points noirs: notre cave a déjà été cambriolée, le béton est sonore comme un tambour, le vide-ordures est vraiment tout petit et cette foule anonyme qui, nous touche de si près et qu’on ne connaît pas, ces ascenseurs où chacun regarde ses pieds…Ah ! Si nous avions la même chose mais avec un toit à nous pardessus et un jardin tout autour, nous serions certainement les plus heureux du monde. »

 

 

 

8. UN ABÎME DE SCIENCES.

Pantagruel est étudiant à Paris. Gargantua son père, le roi des géants, lui écrit pour l’encourager à bien travailler.

Je veux que tu apprennes les langues parfaitement. Premièrement, la grecque. Secondement la latine. Je veux que tu formes ton style, pour le grec à l’imitation de Platon et pour le latin à celle de Cicéron. Pour bien retenir les histoires des peuples passés, aide-toi de la géographie de leurs pays.

De la géométrie, l’arithmétique et la musique, je t’ai donné quelque goût quand tu étais encore petit, à l’âge de cinq ou six ans. Apprends maintenant le reste, ainsi que l’astronomie. Mais laisse de côté l’astrologie, c’est abus et vanité, comme l’alchimie. Du droit civil, je veux que tu saches par cœur les beaux textes et que tu puisses les comparer avec talent et bon jugement.

Quant à la connaissance des faits de la nature, je veux que tu t’y donnes avec soin. Je veux que tu connaisses les poissons de toutes les mers, rivières et les fontaines, tous les oiseaux de l’air, tous les arbres, arbustes et buissons des forêts, toutes les herbes de la terre, tous les métaux, les pierreries de tout l’Orient et du Midi. Que rien ne te soit inconnu.

Puis, soigneusement, relis les livres des médecins grecs, arabes et latins, et par de fréquentes dissections apprends à connaître cet autre monde qu’est l’homme. Et, quelques heures par jour, commence à voir les saintes Écritures : premièrement, en grec, le Nouveau Testament et les Épîtres des Apôtres, et puis, en hébreu, l’Ancien Testament.

En somme, que je voie un abîme de sciences. Car, maintenant que tu deviens un homme et te fais grand, il te faudra bientôt quitter ta tranquillité des études et apprendre la chevalerie et les armes pour défendre ma maison. En un mot, je veux que tu exerces ton savoir. Pour cela, le mieux est que tu t’entretiennes souvent avec les gens lettrés qui sont à Paris ou ailleurs.

Mais, parce que selon le sage Salomon, sagesse n’entre pas en âme malveillante, et, parce que science sans conscience n’est que ruine de l’âme, il te convient de servir, aimer et craindre Dieu. Mets en Lui toutes tes pensées et tout ton espoir. Méfie-toi des abus du monde. Sois serviable à tous tes prochains et aime-les comme toi-même. Respecte tes maîtres. Les grâces que Dieu t’a données, ne les laisse pas se perdre.

Mon fils, la paix et la grâce de Notre Seigneur soient avec toi. Amen.

Ton père, Gargantua.

« Gargantua et Pantagruel ».

François Rabelais /1494 - 1533 /.

 

 

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SOS-PROFS BATTUS? MINISTRE VOUS RÉPOND.

La scène /à peine imaginée/ se passe à la ligne de téléphone ouverte par le ministre de l’Éducation nationale pour secourir les professeurs agressés.

-Allô, le ministère? Au secours! Je suis cerné par les élèves.

-Ici votre ministre. Je vous écoute. Combien sont-ils?

-Une douzaine, armés de battes de base-ball. Ils protestent contre la règle d’accord du participe passé. Aïe! ils m’insultent!

-Gardez votre calme. Je vous annonce une série de mesures qui vont calmer vos lascars. L’éducation civique obligatoire va être renforcée. Et je réfléchis au moyen de réduire la taille des collèges et des lycées.

-Réfléchissez mais pas trop longtemps…Ils viennent de m’accrocher au portemanteau…

-J’envisage aussi des « maisons de vie pour les enfants en situation difficile ».

-Aïe ! non, pas les lunettes !…

-Gardez espoir ! J’ai un nouveau train de mesures à vous annoncer.

-Vite ! Ils sortent le couteau…

-Sachez que dès l’année prochaine, en plus de ce numéro vert, j’offre à chaque enseignant un téléphone portable avec un étui. Mais ne vous le faites pas voler par vos élèves ! Allô !

/Le prof agressé ne répond plus…/

-Ah, ces enseignants…J’essaie d’établir le dialogue et ils coupent la communication. C’est un peu violent !

Enregistrement /illégal/ réalisé par les services spéciaux du « Canard enchaîné ».

 

 

9. L’ESPRIT DE LA CINQUIÈME RÉPUBLIQUE.

La France a connu une des plus riches histoires constitutionnelles du monde. Avec les États-Unis d’Amérique, elle a été l’un des premiers pays à mettre en œuvre l’idée moderne de la Constitution. Mais si la Constitution américaine de 1787 est toujours en vigueur, la Constitution française de 1791 n’est pas tenu un an. Une bonne douzaine de régimes se sont ensuite succédés. La Constitution de 1958 donne en effet à la France un régime durable et accepté. Les Français l’adoptent très rapidement. Les grandes forces politiques s’y rallient, progressivement.

Au regard des catégories classiques du droit constitutionnel, la France connaît un régime parlementaire, puisque le gouvernement est responsable devant le Parlement. Aux yeux de l’opinion publique toutefois, la France connaît un système présidentiel, puisque le Président est élu directement par le peuple.

En France le Président occupe une place importante parce qu’il est élu de la majorité absolue des suffrages exprimés par les électeurs et parce qu’il dispose de pouvoirs constitutionnels décisifs, comme le droit de dissoudre l’Assemblé nationale et le libre choix du Premier ministre. Mais le Premier ministre occupe aussi une place non négligeable, parce qu’il dirige l’action du gouvernement. Le Parlement occupe une place significative, non seulement parce qu’il vote la loi, mais encore parce qu’il contrôle le gouvernement, contrôle pouvant aller jusqu’au renversement du gouvernement si une majorité de députés le souhaite.

Quant au Sénat, s’il ne joue pas le rôle prééminent de son homologue américain, il n’en participe pas moins très efficacement au vote de la loi, puisque le dernier mot est très rarement donné à l’Assemblée Nationale et que l’immense majorité des textes adoptés résulte d’un compromis entre les deux assemblées. Indépendant de l’exécutif et du législatif, le Conseil constitutionnel a progressivement conquis la place d’une véritable cour constitutionnelle.

Outre ces principaux organes de régulation du pouvoir politique national, la France dispose d’une justice indépendante, et de nouveaux pouvoirs, infranationaux, qui se développe particulièrement depuis la décentralisation amplifiée dans les années 80, et supranationaux, avec la construction continue de l’Union européenne. Au-delà des institutions, le pluralisme politique progresse, venant nourrir le développement démocratique.

 

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LES ÉLECTIONS PRÉSIDENTIELLES EN QUESTIONS ET RÉPONSES.

Comment voter ?

L’élection présidentielle est une élection à deux tours. Au premier tour, les électeurs votent pour leur candidat préférés. Si aucun candidat n’est élu dès le premier tour, les électeurs votent à nouveau, quinze jours plus tard. Le candidat qui obtient plus de voix au second tour est élu. En France, on vote le dimanche. Le vote est secret.

Quels sont les principaux partis politiques ?

- le RPR (Rassemblement pour la République)

- l’UDF (Union pour la Démocratie Française)

- le PS (Parti Socialiste)

- le PCF (Parti Communiste Français)

- le Parti Radical

- le FN (Front National).

Quels sont les pouvoirs du président ?

1. Il dirige la politique étrangère. Le président: nomme les ambassadeurs français, signe les traités avec les pays étrangers, représente la France partout dans le monde, reçoit les chefs d’État étrangers au palais de l’Élysée.

2. Il est le chef des armées. Il donne ses instructions aux armées, et il commande l’envoi des missiles, il peut décider d’utiliser l’arme nucléaire.

3. Il nomme le premier ministre. Il définit des priorités de la politique, mais il ne gouverne pas lui-même. Il charge le gouvernement de le faire.

4. Il préside le Conseil des ministres qui a lieu chaque mercredi et où on prend les décisions les plus importantes.

5. Il peut dissoudre l’Assemblée nationale s’il n’est pas d’accord avec les députés. Alors il demande aux Français d’en élire de nouveaux.

6. Il a tous les pouvoirs en cas de crise grave. Les pouvoirs sont partagés entre trois groupes : le président et le gouvernement qui préparent les lois ; les députés et les sénateurs qui discutent et votent les lois ; les juges qui punissent ceux qui ne respectent pas les lois. Pourtant, la Constitution permet au président d’étendre ses pouvoirs en cas de crise grave.

7. Il a le droit de grâce et peut réduire la peine d’un condamné. La peine de mort a été abolie en France, en 1981.

 

10. L’ÉCOLOGIE À LA FRANÇAISE.

Automobile: pour un recyclage plus efficace.

Le recyclage des véhicules pose d’énormes problèmes. Objectif: l'auto « zéro déchets ». Ces voitures en fin de vie laissent derrière elles 30000 tonnes d’huiles qui s’égarent dans la nature. Les voitures hors d’usage arrivent chez les casseurs-démolisseurs qui récupèrent des pièces détachées revendues ou expédiées, vers les marchés secondaires, comme l’Afrique ou les Pays de l’Est. Tout ce qui ne peut pas faire de l’argent passe au broyeur. Face à cette situation, les ministres allemand et français de l’Environnement ont préparé des décrets réglementant sévèrement les rejets automobiles, pour en finir avec les entassements de vielles bagnoles et les rejets sauvages d’huiles et de pneus dans la nature. C’est bien mais ce n’est pas suffisant. C’est la voiture tout entière qui va devoir s’essayer au « zéro déchets ».