Une société clanique

Le peuple kazakh était à l'origine divisé en trois tribus appelées «Juz»

La Grande Juz vivait au sud du Kazakhstan.

La Juz Moyenne, au nord.

La Petite Juz vivait à l'ouest, au bord de la mer Caspienne.

Bien que n'ayant aucune valeur officielle, l'appartenance à telle ou telle juz continue aujourd'hui d'avoir une signification pour nombre de Kazakhs. Les juz sont elles-mêmes divisées en clans, puis en familles.

À côté de ces trois tribus, d'autres groupes existent dont les Töre, descendant supposés de Gengis Khan, qui forment une sorte d'aristocratie. Le terme « Kazakhs » désigne un peuple d'origine turco-mongole résidant au Kazakhstan et dans les régions frontalières de Russie, de Mongolie, d'Ouzbékistan et dans l'ouest de la Chine.

La plupart des Kazakhs appartiennent à un des trois juzes (juz, environ traduit comme la «horde»): «Grand juz» (Uly juz), « le Milieu juz » (Orta juz), et «Cadet juz» (Kii juz). Chaque juz comprend des tribus et des clans.

En France, «Kazakhs» est aussi la désignation officielle de tous les habitants du Kazakhstan quelle que soit leur origine1. Cette désignation est néanmoins ambigüe et le gentilé «Kazakhstanais» lui est parfois préféré.

Graphie et origine du nom «Kazakh»

On rencontre aujourd'hui en français diverses graphies du nom « Kazakh». Kazakh (féminin: Kazakhe; masculin pluriel: Kazakhs; féminin pluriel: Kazakhes) correspond à une transcription du russe Казах. C'est la graphie la plus souvent rencontrée en français. Certains auteurs ne marquent pas la différence entre le masculin et le féminin de Kazakh (ex: «une ville kazakh»). Kazak (féminin: Kazake ; masculin pluriel: Kazaks; féminin pluriel : kazakes) correspond à une transcription du kazak аза. On la trouve moins souvent en français mais elle est assez fréquente en anglais. Cette graphie est utilisée au Kazakhstan dans les transcriptions en caractères latins (sur les timbres, par exemple).

Qazaq (généralement invariable) est la moins usitée des graphies. C'est pourtant celle qui tente de se rapprocher le plus de la véritable prononciation du nom «Kazakh». En effet, le de аза ne correspond pas exactement au phonème [k] mais plutôt au phonème [q] (que l'on retrouve en arabe dans qurn).

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À partir de 1219, Gengis Khan, à la tête des hordes mongoles, conquit la majorité de l'Eurasie. Les ravages infligés à la région furent si terribles que les civilisations établies en Asie centrale ne s'en remirent qu'environ six siècles plus tard, avec la colonisation russe. Souverain brutal, Gengis Khan avait compris l'importance des relations commerciales et des réseaux de communication. Aussi, il mit en place un système de relais postaux et militaires, et il introduisit des réductions d'impôts pour relancer l'activité économique. L'essor du commerce par la route de la Soie qui s'ensuivit incita de nombreux voyageurs médiévaux, dont le célèbre Marco Polo, à s'aventurer dans la région.

Les scissions politiques et les divisions religieuses qui suivirent la mort de Gengis Khan provoquèrent la chute de l'Empire mongol, l'ascension, à la fin du XIVe siècle du terrible tyran, Tamerlan (Timur Lang), et, pour la première fois, l'émergence du peuple kazakh. Descendants, entre autres, des Mongols et des Turcs, les Kazakhs s'organisèrent pour former l'un des plus grands empires de nomades au monde, empire qui s'étendait à travers la steppe et le désert au nord, à l'est et à l'ouest du Syr-Daria et était en mesure de réunir quelque 200 000 cavaliers. Dans les années 1630, les Oïrats, peuple guerrier et conquérant, créèrent l'empire dzoungare en assujettissant la région du Tian Shan, certains territoires du Xinjiang ainsi que l'est du Kazakhstan, provoquant ainsi la chute des Kazakhs, qui furent systématiquement persécutés, en particulier entre 1690 et 1720. C'est cette défaite qui ouvrit la voie à l'expansion russe du XIXe siècle.

En 766, les Karlouks, une confédération de tribus turques, établissent un état dans la partie orientale de l'actuel Kazakhstan. Aux VIIIe et IXe siècles, les Arabes conquièrent des parties du sud du Kazakhstan et y introduisent l'Islam. Du IXe au XIe siècle, les Oghouzes contrôlent l'ouest du Kazakhstan. A peu près à la même époque, les Kimak et les Kipchak, aussi d'origine turque contrôlent l'est. Des années 1100 aux années 1220 les Coumans dominent le Kazakhstan occidental. Le grand désert central du Kazakhstan est encore appelé Dashti-Kipchak, ou Steppe des Kipchak. La capitale Astana était habitée par de nombreux Huns et Saka.

Au IXe siècle, les Karlouks fondent l'état Qarakhanide qui conquiert la Transoxiane, la zone au nord et à l'est de la Rivière Oxus (l'actuelle Amou-Daria).

Dès le début du XIe siècle les Qarakhanides sont en guerre permanente entre eux et avec les Seldjoukides au sud. Les Qarakhanides, convertis à l'Islam sont conquis dans les années 1130 par les Kara-Khitans, un peuple Mongole venus du nord de la Chine. Au milieu du XIIe siècle, un état indépendant de Khwarezm est fondé en bordure de la rivière Oxus se détachant du Kara-Khitan affaibli. Mais le reste du Kara-Khitan durera jusqu'à l'invasion Mongole de l'Asie centrale (en) par Genghis Khan en 1219–12217.

À la suite de la conquête du Kara-Khitan par les Mongols, le Kazakhstan tombe sous la domination de chefs de la Horde d'or, la branche occidentale de l'Empire mongol. La horde, ou jüz, est le précurseur de la structure clanique actuelle. Au début du XVe siècle, la structure de gouvernance a éclaté en plusieurs groupes nommés khanates, dont la Horde Nogaï et le Khanat de Boukhara.

La Khanat Kazakh est décrit dans des textes historiques comme le Tarikh-i-Rashidi (1541–1545) de Muhammad Haidar Dughlat, et le Zhamigi-at-Tavarikh (1598–1599) de Kadyrgali Kosynuli Zhalayir.

Le Khanat kazakh (1465–1731)

Le Khanat kazakh est fondé en 1465, par Janybek Khan et Kerey Khan, sur les rives de la Zhetysu dans le sud-ouest de l'actuel Kazakhstan . Il a d'abord en été opposé aux Chaybanides puis s'est imposé face à ses nombreux voisins avec lesquels il a souvent été en guerre.

Durant le règne de Kasym Khan (1511–1523), le Khanat kazakh s'étend considérablement. En 1520, Kasym Khan institue le premier code de Loi Kazakh appelé "Qasym Khannyn Qasqa Zholy" (Route brillante de Kasym Khan). A son apogée le Khanat règne sur une grande partie de l'Asie centrale et contrôle la Coumanie. Parmi les éminents khans Kazakh citons Haknazar Khan, Esim Khan, Tauke Khan et Ablai Khan. C'est à la fin du XVIIe siècle qu’apparaît son plus redoutable rival, le Khanat dzoungar. Ce dernier finira par affaiblir considérablement l'État kazakh qui se scindera en 1718 en trois jüz (le Grand juz, le Moyen Juz et le Metit juz). Les Juz devaient choisir ensemble leur Khan commun. En 1731, en l'absence de leadership fort, les 3 Juz sont incorporés l'un après l'autre à l'Empire russe et le Khanat Kazakh cesse d'exister.

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