La perestroïka au Kazakhstan
Le 11 mars 1985, Mikhaïl Gorbatchev devient secrétaire général du PCUS. Il s'attaque rapidement à la corruption et à l'immobilisme des dirigeants du Kazakhstan (et d'ailleurs). Un grand nombre de dignitaires de la RSS Kazakhe sont démis de leurs fonctions. Le 16 décembre 1986, Din-Muhammed Kunaev, le secrétaire général du parti communiste du Kazakhstan, en poste depuis vingt-deux ans, est remplacé par Guennadi Kolbin. Cette décision est perçue par de nombreux Kazakhs comme une ingérence du pouvoir central et comme un affront car Kunaev, d'origine kazakhe, était populaire dans la république. Son remplacement par Kolbin, un Russe n'ayant aucun lien avec le Kazakhstan, déclenche dès le lendemain des manifestations à Alma-Ata, puis dans d'autres villes, manifestations qui deviennent bientôt des émeutes et sont sévèrement réprimées. Après l'indépendance, on fera de ces événements, dits de Jeltoqsan («décembre» en kazakh), le symbole de la renaissance nationale kazakhe.
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Жазылым: Ecrire sur l'histoire médiévale du Kazakhstan.
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Оылым:L'histoire contemporaine du Kazakhstan
Le Kazakhstan indépendantNursultan Nazarbaïev, président de la République du Kazakhstan. À la suite de l'entente des dirigeants des trois républiques slaves pour dissoudre l'Union soviétique, le Kazakhstan proclame son indépendance en décembre 1991. Les dures années suivantes voient une émigration importante, notamment de nombreux citoyens kazakhstanais qui, n'appartenant pas à l'ethnie kazakhe, se sentent écartés des situations à responsabilités; mais progressivement la situation économique se stabilise ces dernières années, avec une croissance sensible, et un solde migratoire tendant à redevenir positif. Le chef d'État en exercice depuis 1990, Noursoultan Nazarbaïev, est toujours président du pays, réélu pour 7 ans en 2005.
En 1997, la capitale du Kazakhstan est déplacée d'Almaty (ancienne Alma-Ata), au sud-est du pays, à Akmola (Akmolinsk, Tselinograd), rebaptisée Astana («capitale» en kazakh) à cette occasion, une ville se situant dans les steppes du nord du pays (plus près de son centre géographique), développée comme centre urbain principal pour la campagne des terres vierges.
Le 21 mars 2009, le traité de Semipalatinsk entre en vigueur.
Le Kazakhstan est un pays aux ressources naturelles incroyables et à forte culture nomade. Partir au Kazakhstan est une opportunité unique de découvrir le massif du Tian Shan, d’arpenter de profonds
canyons et de sentir le vent des steppes vous envahir. Si l’on ajoute de superbes lacs de montagne, rien ne saurait vous convaincre davantage de venir découvrir la culture et l’histoire du peuple kazakh.
Au Kazakhstan, ce sont des séjours écologiques en pleine nature, de l’équitation, du ski, de la pêche, du rafting mais également l’esprit d’une toute nouvelle mégalopole, Astana, qui vous attendent. Vous aurez l’impression de découvrir un nouveau monde fait de paysages divers au sein d’une nature encore intacte et au contact d’un peuple des plus accueillants.
ASTANA – ÉTOILE FILANTE D’EURASIE
Capitale de la République du Kazakhstan, Astana (autrefois appelée Akmola, Tselinograd) est le centre d’affaires, commercial, touristique, culturel et logistique du pays. Cette ville devenue capitale en 1997 fut fondée sur la rivière Yesil, à l’endroit où celle-ci se rapproche le plus de la Nura. La ville compte un peu plus de 700 000 habitants. Afin de favoriser son développement, une zone franche appelée "Astana –ville nouvelle" fut même créée. Cela changea considérablement l’image de la ville. Les couleurs vives de l’Est et des immeubles high tech font le style de cette cité nouvelle. De nombreux centres d’affaires sont encore en construction. Les visiteurs trouveront ici théâtres, musées, hôtels, centres d’affaires et de divertissement, restaurants, bars, voire même un centre océanographique avec des poissons exotiques. Des architectes de renommée mondiale comme le britannique Norman Foster ont contribué à l’aspect actuel d’Astana. Ce dernier a conçu le plus grand centre commercial, le Khan Shatyr qui ressemble à une gigantesque tente, le Palais de la Paix et de la Concorde, surnommé pyramide de la paix, haut de 62 mètres, ainsi que le symbole de la ville, la tour Bayterek haute de 97 mètres.
15 % du territoire kazakh se trouvent en Europe et 85% en Asie. La surface du Kazakhstan représente 5 fois celle de la France, ses 2 724 900 km² sont 2% de la surface terrestre et le pays est le 9ème pays de la planète par la taille et le plus grand pays enclavé du globe.
La moitié du territoire du pays est constituée de déserts et semi-déserts, plus d’un quart est composé de steppes et le reste fait de montagnes, lacs, mers et rivières.
Le Kazakhstan compte 11 000 fleuves et rivières de toutes tailles (les plus grands sont l’Oural et l’Emba) et plus de 7 000 lacs ou bassins d’accumulation.
Les températures peuvent atteindre + 45 °C l’été et - 45°C l’hive.
Le Kazakhstan est l’un des pays les plus riches en ressources naturelles de la planète.
Sur les 105 éléments du Tableau périodique de Mendeleïev, le pays en compte 99.
70 sont exploités et 60 sont commercialisés.
L'expo 2017 aura lieu à Astana sur le thème de l'énergie du futur.
SCIENCE OU SPORT
Le principal centre d’attraction de la région de Kyzylorda au Sud du Kazakhstan est le cosmodrome de Baïkonour. C’est depuis Baïkonour que furent lancés les premiers satellites artificiels Soleil, Lune et Vénus et que partit le premier vol habité vers l’espace. Vous pouvez assister au lancement d’une fusée, visiter le musée astronautique et les maisons habitées par Youri Gagarin ou Sergueï Korolev. Sachez aussi que l’astronaute français Thomas Pesquet de l’Agence Spatiale Européenne a été affecté à une mission de longue durée à bord de la Station spatiale internationale (ISS ). Il rejoindra le complexe orbital à partir de Baïkonour en 2016 pour un séjour de six mois. Outre une simple visite d’endroits historiques, vous pouvez au Kazakhstan opter pour un séjour actif. Les zones montagneuses sont idéales pour le ski, voire, selon la saison, pour le VTT ou le quad. Le pays est parfait pour un séjour actif en famille pour faire des activités de plein air comme du rafting, de l’escalade, de l’équitation ou de la pêche sportive.
Le Kazakhstan a annoncé l’exemption unilatérale de visas pour les ressortissants de dix pays dont la France. Le Président du Kazakhstan, M. Noursoultan Nazarbaïev, lors de la 27e session plénière du Conseil des investisseurs étrangers à Bourabaï (Nord du Kazakhstan) a signé la loi sur l’amélioration du climat d’investissement. Suite à cette annonce, le Ministère des Affaires étrangères du Kazakhstan a confirmé le régime d’exemption de visas pour les citoyens de dix pays susmentionnés pour un séjour allant jusqu’à 15 jours. La nouvelle réglementation entrera en vigueur pour une durée d’un an à partir du 15 juillet 2014 et susceptible d’être prolongée. Les citoyens étrangers qui veulent rester au Kazakhstan pour une durée de 15 à 30 jours devront s’adresser à la police migratoire. Par ailleurs, les investisseurs importants pourront bénéficier d’un visa multiple pour une durée de trois ans. La liste des pays exempts de visas d’entrée pourrait être élargie, notamment en faveur de ceux qui vont procèder, à leur tour, à l’allégement de la procédure d’obtention de visas pour les Kazakhstanais.
Le Président Nazarbaïev a annoncé une exemption unilatérale de visas pour les ressortissants des dix pays classés comme investisseurs les plus actifs au Kazakhstan: 5 pays de l’UE (Allemagne, France, Italie, Pays-Bas et Royaume-Uni), les États-Unis, les Émirats Arabes Unis, ainsi que la Corée du Sud, le Japon et la Malaisie.
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Оылым:La culture kazakheMusique kazakhe.
La musique kazakhe fait partie des musiques d'Asie centrale. Elle est l'un des lieux d'implantations majeures de la musique des steppes des bardes turcophones. Bien que sous influence soviétique pendant un temps, elle a su garder son originalité ; de même elle a su résister aux influences musulmanes voisines ou anciennes, les Kazakhs ayant bien vite opéré un syncrétisme entre Allah et le Tengri, le dieu au-dessus de tout des anciens chamanes. Elle s'est en outre répandue à la faveur des mouvements de population kazakhe, dans le Xinjiang chinois et en Mongolie.
La musique kazakhe est à la fois un reflet de la vie quotidienne, une mémoire du passé et une ouverture au monde des esprits aruakh. La musique traditionnelle est rurale et elle est colportée par les pasteurs nomades. Elle a des liens avec les musiques folkloriques des pays voisins: Ouzbékistan et Kirghizistan.
Le Kazakhstan dispose depuis longtemps d'un orchestre national d'instruments folkloriques nommé Kurmangazy d'après un compositeur et joueur de dombra du XIXe siècle. Parmi les autres compositeurs on peut citer: Korkyt, Tattimbet, Sougur, Almaz Serkebayev, Tles Kazhgaliev, Makhambet, Bayserke, Khazanghap, Yerkegali Rakhmadiev, Mukhan Tulebayev, Nagim Mendygaliev, Akhmet Zhubanov, Ghaziza Akhmetkhysy Zhubanova, Mansur Saghatov et Akhtoty Raimkulova..
Musique traditionnelle
Il existe des chanteurs amateurs au répertoire restreint des berceuses et comptines, à la différence des professionnels qui ont un très large répertoire réparti entre divers styles de diverses régions (l'ouest d'une part et le centre, le sud et l'est d'autre part) et divers âges de la vie:
· l'enfance et ses berceuses est le domaine des femmes;
· l'adolescence et ses chants de courtoisie sont l'apanage des hommes excentriques appelés sal;
· l'âge adulte avec ses chants lyriques et ses odes est aussi chanté par des esthètes appelés seri. Ce n'est qu'après avoir parcouru ces étapes que le titre d'akyn pouvait être donné à un jeune chanteur.
Ces akyns (ou aqïn) qui reçoivent en rêve leur don d'improvisation, sont des guérisseurs et des chamanes : ils chantent d'une voix gutturale des épopées (Dede Korkut, Alpamych), des sermons termeh (un «agglutinement» vocal improvisé), des odes maqtau et des chants de conseil tolgaw accompagnés au dombra ou au kobyz. Leur domaine de prédilection sont les chansons rituelles bet achar ou toï bastar pour les noces ou les fêtes toï. Parmi les styles musicaux, on trouve encore le kobizovaia, le sibiz-govaia et le dombrovaia. Enfin, il y a des chansons de deuil (joubatou) et d'annonce de bonnes nouvelles (souinchi).
Ils se regroupent parfois pour faire des compétitions d'improvisations appelées aitys (ouaïtys) avec des chansons à thème social mais rarement politique, en représentant et défendant leurs tribus et ancêtres. Plusieurs styles de joutes poétiques existent : qaqtyghys, takpaktasu, etc.
À côté des akyns, on rencontre les jirau (ou jiraw), compositeurs d'épopée jyr dont les chants sont souvent reliés aux anciens mythes; il en existait beaucoup au XIXe siècle, inspirés des premiers auteurs (kuishi), tels Mahmud Kashgari, Kaztughan, Dospanbet, Shalkiiz, Aktamberdi, Kurmangazy, Madi Bapiuly et Birjan. Ils ont été encouragés par le régime afin de lutter contre les effets secondaires d'une urbanisation trop rapide. Le plus grand chanteur du XXe siècle était une femme: Mayra Shamsutdinova.
Dombra. On trouve des épopée héroïques telle Koblandy Batyr datant du XI siècle ou Er Sain (XVI siècle), et des épopées lyriques telle Kozy Korpech (XV siècle) ou Kyz Jibek (XVII siècle). À partir du XVII siècle, les jirau remplacent le kobyz par la dombra, et le chamanisme recule devant l'Islam.
Datant du XV siècle, la musique instrumentale küy ou kuï est évocatrice de la nature; on n'hésite pas à y imiter des cris d'animaux. Elle reproduit l'organisation spirituelle chamanique à la fois dans la conception de la courte pièce allant des basses vers l'aigu, et dans la dénomination des parties du manche de la dombra. À partir du XVIIe siècle elle a acquis une existence à part du chant.
Pour chaque küy, il y a une version populaire et une plus savante. Il existe là aussi des compétitions appelées tartys où les bardes rivalisent en vertu de leur appartenance tribale ou selon leur obédience à l'école de l'ouest jouant du style tökpe (avec quatre variantes) sur grande dombra, ou à l'école de l'est (du centre et du sud) jouant du chertpe sur petite dombra. Parfois le küy acquiert un caractère satyrique, humoristique ou épique et les bardes redoublent d'invention pour en exprimer le sens de manière comportementale, puisqu'il s'agit de musique instrumentale. Il n'est pas rare de voir un musicien jouer de la dombra ou du komuz derrière le dos, sur la tête, l'instrument renversé, mimant telle attitude, etc. Un proverbe kazakh dit: «Un vrai Kazakh n'est pas un Kazakh; un vrai Kazakh est une dombra.»
Instruments de musique
Kobyz
Vents:
bayan (баян)
sakpan
saszyrnay
shankobyz (шаобыз, guimbarde)
sybyzgy (сыбызы)
Cordes:
Adyrna
Adyrna (адырна), sorte de petite harpe.
dombra (домбыра), sorte de long luth.
zhetygen (жетіген, parfois retranscrit jetiguene)
kobyz (обыз)
kyl-kobyz
narkobyz
Percussions:
аsatayak (асатаяк)
chinedaouï
dangyra (дангыра)
daouïlpaz
sherter
Musique classique
La musique folklorique a été transcrite dès le XIXe siècle, et elle a été adaptée à la musique classique russe au début du XX. En 1920, Aleksandr Zatayevich était un compositeur russe célèbre dans ce genre. Il a également adapté et transformé les instruments kazakhs afin de les adapter aux ensembles russes à partir des années 1930. La musique devint alors un manifeste de propagande patriotique socialiste. Le Collège d'étude musicale et dramatique fut fondé en 1931.
Musique actuelle
Depuis l'indépendance, la musique pop a connu un rapide développement de même que l'industrie du disque. Des artistes tels que Anshi Balapan, Madina Sadvaqasova, Almas Kishkenbayev, Roman Kim, Makpal Isabekova, Kayrat Tuntekov, Rakhat Turlykhanov, A-Studio et Urker sont très connus.
L'ensemble Turan, reprend les base de la musique folklorique kazakhe en y ajoutant une touche de modernité. Elle utilise les instruments traditionnels kazakhs, ainsi que le khöömei, chant de gorge polyphonique mongol.
La musique kazakhe est très influencée par la musique chamaniques mongole et les musiques du monde turc. Elle à ses propres instruments, qu'elle partage parfois avec la Musique kirghize et dont une partie est issue de la musique chamanique (percussions telle que le Asatayak, la guimbarde (shankobyz (Шаобыз), technique vocale du khöömei).
Dombra
Une Note dombra, dombura ou dombula (termes dérivés du tambur) est un instrument de musique rustique à cordes pincées rencontré au Kazakhstan, en Mongolie, en Turquie, en Afghanistan, en Ouzbékistan, au Kirghizistan, au Tadjikistan, au Turkménistan et au Turkestan chinois. C'est un luth populaire à manche long. Il ne faut pas le confondre avec le domra russe.
Lutherie.Taillé dans un bloc monoxyle de murier, la caisse de résonance est piriforme et sans ouïe. Généralement doté de deux cordes en nylon, le dombra ressemble au dotâr, mais il n'a pas sa finesse acoustique ni l'étendue de son manche. La version kazakhe a des frettes contrairement à l'ouzbèke.
Jeu. La dombra, jouée notamment par les Bachkirs, s’utilise soit en pinçant les cordes avec la main entière soit en pinçant chaque corde individuellement, avec un plectre éventuellement.
L'instrument est un des symboles de l’identité culturelle kazakhs, sentiment que l'on retrouve dans le proverbe «Un vrai Kazakh n’est pas un Kazakh, un vrai Kazakh est une dombra».